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Aperçu
Amenez vos élèves à réfléchir sur l’évolution des moyens de communication et leurs impacts sur la société.
À l’aide de l'histoire de Marconi, voyez avec vos élèves l’importance et l’influence des médias dans leur vie.
Objectifs
Les élèves seront invités à réfléchir sur l’évolution des communications.
Ils pourront réfléchir sur les impacts de ces nouveaux moyens de communication sur la société ou sur leur vie.
Ils pourront réfléchir sur les impacts de ces nouveaux moyens de communication sur la société ou sur leur vie.
Les élèves seront amenés à réfléchir sur l’importance et l’influence des divers médias dans leur vie.
Contexte
Le vent hurlait et la pluie glacée tombait à verse. Malgré la bourrasque qui soufflait sur les falaises de Terre-Neuve, le fragile cerf-volant voletait désespérément, tirant sur son fil long de 183 mètres. En ce 12 décembre 1901, Guglielmo Marconi était assis, visiblement inquiet, dans une pièce minuscule et sombre de Signal Hill.
" J'ai placé un écouteur sur l'une de mes oreilles et j'ai écouté, racontait-il. Le récepteur qui se trouvait devant moi sur la table était très rudimentaire... Le temps était venu de mettre à l'épreuve toutes mes intuitions. "
Marconi, né de mère irlandaise et de père italien, " jouait " avec l'électricité depuis son enfance. Étudiant rebelle, il détestait les cours, mais adorait faire des expériences et mettre à profit son esprit d'invention. À 19 ans, il était déjà convaincu qu'il serait le premier homme à donner au monde un système de communication fonctionnant à partir d'ondes électromagnétiques transmises par la voie des airs. À force d'essais et d'erreurs, misant sur son intuition et son audace, Marconi exécuta une série d'expériences qui prouvèrent que la communication " sans fil " était possible.
Il avait un problème à résoudre, cependant. Selon les théories scientifiques de l'époque, les ondes radioélectriques se mouvaient en droite ligne, quittant l'atmosphère terrestre pour se perdre dans l'espace. Marconi croyait, même s'il n'en avait aucune preuve scientifique, que les ondes étaient sensibles à la gravité et qu'elles suivaient la courbe terrestre. Si sa perception était juste, un signal suffisamment puissant pourrait franchir l'océan.
Marconi s'affaira à prouver que la transmission planétaire était possible. Il construisit un émetteur à Poldhu, Cornwall, en Angleterre, et un récepteur rudimentaire qu'il installa dans la tour Cabot à St-Jean, Terre-Neuve. Ses expériences lui permirent de constater qu'une antenne rigide ne pourrait résister aux vents de l'Atlantique Nord et, de retour à Terre-Neuve, il utilisa un cerf-volant qu'il lança assez haut dans le ciel pour capter les signaux en provenance de l'Angleterre.
" Soudain, on entendit l'appareil émettre un petit bruit et je tendis l'oreille. Il n'y avait plus de doute, les trois petits crépitements que je venais d'entendre étaient trois signaux. "
Le grand événement avait eu lieu. La transmission de ces trois signaux, qui correspondaient à la lettre " s " en code morse, venait de marquer la première communication " sans fil " entre le vieux continent et le Nouveau Monde.
" J'ai placé un écouteur sur l'une de mes oreilles et j'ai écouté, racontait-il. Le récepteur qui se trouvait devant moi sur la table était très rudimentaire... Le temps était venu de mettre à l'épreuve toutes mes intuitions. "
Marconi, né de mère irlandaise et de père italien, " jouait " avec l'électricité depuis son enfance. Étudiant rebelle, il détestait les cours, mais adorait faire des expériences et mettre à profit son esprit d'invention. À 19 ans, il était déjà convaincu qu'il serait le premier homme à donner au monde un système de communication fonctionnant à partir d'ondes électromagnétiques transmises par la voie des airs. À force d'essais et d'erreurs, misant sur son intuition et son audace, Marconi exécuta une série d'expériences qui prouvèrent que la communication " sans fil " était possible.
Il avait un problème à résoudre, cependant. Selon les théories scientifiques de l'époque, les ondes radioélectriques se mouvaient en droite ligne, quittant l'atmosphère terrestre pour se perdre dans l'espace. Marconi croyait, même s'il n'en avait aucune preuve scientifique, que les ondes étaient sensibles à la gravité et qu'elles suivaient la courbe terrestre. Si sa perception était juste, un signal suffisamment puissant pourrait franchir l'océan.
Marconi s'affaira à prouver que la transmission planétaire était possible. Il construisit un émetteur à Poldhu, Cornwall, en Angleterre, et un récepteur rudimentaire qu'il installa dans la tour Cabot à St-Jean, Terre-Neuve. Ses expériences lui permirent de constater qu'une antenne rigide ne pourrait résister aux vents de l'Atlantique Nord et, de retour à Terre-Neuve, il utilisa un cerf-volant qu'il lança assez haut dans le ciel pour capter les signaux en provenance de l'Angleterre.
" Soudain, on entendit l'appareil émettre un petit bruit et je tendis l'oreille. Il n'y avait plus de doute, les trois petits crépitements que je venais d'entendre étaient trois signaux. "
Le grand événement avait eu lieu. La transmission de ces trois signaux, qui correspondaient à la lettre " s " en code morse, venait de marquer la première communication " sans fil " entre le vieux continent et le Nouveau Monde.
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