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Aperçu
Ce plan de cours est basé sur la présentation des films Empreintes Historica sur Tom Longboat et Steve Collins. Ces derniers sont deux représentants d’un groupe de plusieurs athlètes des Premières Nations, dont : Adam Riata, Ted Nolan, Owen Nolan, Bryan Trottier, George Armstrong, Waneek Hom Miller, Alwyn Morris, and Darren Zach, qui réussirent à se tailler une place importante dans le monde des sports internationaux, et ce malgré les nombreux autres défis qu’ils durent affronter.
Objectifs
Faire connaître et apprécier la contribution des athlètes des Premières Nations aux sports canadiens, particulièrement les performances et succès du coureur Tom Longboat, d’Onondaga et du skieur, champion en saut, ski alpin, Steve Collins, Ojibwa : d’encourager la compréhension des défis très particuliers auxquels ont dû, et doivent faire face les athlètes des Premières Nations, défis qui continuent de se présenter aujourd’hui. Véritable reflet des relations souvent difficiles, entretenues entre le Canada et ses communautés autochtones, miroir d’une société.
Contexte
Jordin Tootoo fut le premier athlete Inuk à jouer pour une équipe de la ligue nationale de hockey, lorsqu'il sauta sur la glace pour les Prédateurs de Nashville, à l'automne 2003. Plusieurs médias suivirent cet accomplissement en lignée avec d'autres succès remportés par les athlètes des Premières Nations et Inuk. Ces victoires sont d'autant plus spectaculaires parce qu'elles ont été remportées malgré les relations souvent difficiles de notre pays avec ses populations autochtones.
Peu de personnes se rappellent aujourd'hui qu'il y a à peine un siècle, plusieurs autochtones étaient considérés comme étant de très grands athlètes, de calibre international. Avant la Première Guerre, plusieurs communautés autochtones étaient aussi prospères que les communautés européennes les entourant. Parmi eux. figuraient plusieurs excellents joueurs de lacrosse et de coureurs longue distance, véritables célébrités de l'époque. Malheureusement plusieurs Européens refusèrent de participer aux épreuves en compétition avec eux, allant même jusqu'à les mépriser, et les rabaisser. Néammoins, des grands athlètes tels que le coureur Seneca Deerfoot, et les coureurs Kerawone et Peter Thomas prouvèrent leur excellence et continuèrent de se surpasser, au grand plaisir des foules, et ce jusqu'aux dernières décennies du 19e siècle.
Même si le nom de Tom Longboat reste inconnu pour la plupart des jeunes d'aujourd'hui, il figure comme l'un des plus grand athlètres du monde occidental. Comme son confère Jim Thorpe des Etats-Unis, on peut dire de Tom Longboat qu'il était le Markus Naslund ou le Shaquille O'Neal de son temps. Cependant, malgré toute sa notoriété internationale, et tout au long de sa carrière, Tom Longboat fut la proie de remarques condescendantes et souvent racistes de tous les médias de l'époque. Ce qui ne peut surprende, car cela s'avérait le reflet de l'attitude quasi générale des Canadiens de ce temps-là. Le plus étrange c'est que les succès de Tom Longboat furent la conséquence directe de plusieurs autres grands accomplissements par des coureurs autochtones partout en Amérique du Nord et en Europe. Ce sont ces derniers qui ouvrirent la porte à Tom Longboat et à ses performances. Tristement, cela ne suffit pas à enrayer le racisme caché dans les articles de la presse de l'époque, sous le couvert de toutes sortes de propos dégradants dont était victime le peule des Premières Nations, minant ainsi leurs victoires, si courageusement méritées.
Tom Longboat est né le 4 juillet 1887, d'une pauvre famille de fermiers, de l'assemblée des six Nations, Iroquois, près de Brampton Ontario. Membre de la nation Onondaga. élève de l'école communale, il dû cependant s'absenter pour de très longs laps de temps afin d'aider sa mère, après la mort pématurée de son père. A l'âge de 12 ans, tout comme la plupart des enfants de son âge, il fut envoyé pensionnaire dans un Institut Mohawk, dirigé par l'église anglicane. Tom Longboat détestait l'école : malgré la majorité d'enfants autochtones, les professeurs les forcaient à parler anglais. On essayait aussi de persuader les élèves d'adhérer au christianisme, sans regard aucun pour leur propre tradition religieuse. A sa première escapade, Tom Longboat affronta de sévères réprimandes. La deuxième escapade, plus fructueuse, amena le jeune garçon à se cacher sur la ferme de son oncle : ce dernier accepta à la condition que Tom Longboat travaille pour payer sa pension. C'est avec joie que l'adolescent accepta. Lorsque sa renommée ne fit plus de doute, l'administration de l'institut Mohawk invita le coureur à venir donner une conférence au collège. A cause de tous ses mauvais souvenirs l'athlète, poliment mais fermement, refusa en disant : Je n'y enverrais même pas mon chien''.
C'est en 1905 que Tom Longboat participa à sa première course, la course 5 milles de la fête de la reine Victoria. Nul doute que le coureur Mohawk, d'Ohsweken, Bill Davis servit d'inspiration au jeune athlète. Malgré son anonymat à l'époque, il se classa au deuxième rang et remporta un prix. Encouragé par le champion Bill Davies, qui se classa deuxième au marathon de Boston en 1906, Tom Longboat participa à la course autour le la baie d'Hamilton en octobre l906. Les courses longue distance éaient un sport très populaire et très prisé en ce temps, peut-être aussi à cause des paris, légaux, que l'on pouvait y faire. Dans cette course à Hamilton, les paris étaient ouverts à 100 contre 1 pour Tom Longboat. Malgré tout cela, et malgré aussi un mauvais tournant, Tom Longboat conquiert la foule estomaquée, ses concurrents et gagne la première place avec une confortable avance de 4 minutes.
Il n'aura fallu que 7 courses avant que le succès de Tom Longboat ne se fasse entendre mondialement. En 1907, il participe au marathon de Boston, l'événement sportif le plus prestigieux de l'époque dans le domaine des courses. Devant 100,000 spectateurs, il devance les 123 coureurs, brise le record par presque 5 minutes, court le dernier 1.6 kilomètres en montant une côte et ce en 4 minutes quarante secondes. Une foule de plus de 200, 000 personnes accueillit à son retour Tom Longboat à Toronto : on lui remit des médailles, les clés de la ville et une promesse du conseil de ville de lui acheminer un prix de 500$.
Pendant les premières décennies du siècle et malgré toute cette notoriété, les médias sont encore teintés d'un racisme évident à son endroit, très semblable à ce que Tom Longboat devait tolérer à l'institut Mohawk. Peu de temps après sa victoire à Boston, on peut lire dans le Toronto Daily Star: Ses entraîneurs doivent être félicités...pour avoir un élève si docile. Espérons que son succès ne lui montera pas à la tête, et qu'il saura garder une attitude contrôlable. En lui enlevant le mérite qui lui était dû, cet article fait fi de toute la responsabilité de l'athlète sur son propre succès et le rabaisse tout simplement au niveau d'un animal domestique. Cet article reporte tout le mérite sur ses entraîneurs européens et canadiens, volant ainsi la notoriété d'un très grand athlète des Premières Nations et le rabaissant dans son identité autochtone.
Tout au long de sa carrière, on pourra lire ce genre d'articles, si typique du ton que l'on donnait à tous les articles sur Tom Longboat Décrit comme étant un maigre, décharné et obstiné Peau-Rouge qui galope (au lieu de courir), toute la presse de l'époque le rabaissait au niveau d'un animal. Le journaliste sportif du Toronto Star, Lou Marsh décrit l'athlète comme étant un idiot irresponsable et aussi difficile à entrainer qu'un léopard. Lorsque Tom Longboat, maintenant coureur professionnel, décide de congédier son entraîneur, un canadien d'origine irlandaise, au profit d'un de ses amis Mohawk, un pasteur du nom de John Morrow, émet cette opinion : le métabolisme physique et psychique de l'Indien est contre nature, différent de celui de tout autre athlète et aussi incompréhensible. A la suite de son mariage avec une Mohawk, Lauretta Maracle, leToronto Globe semble apprécier le fait que la nouvelle mariée n'aime ni les plumes, ni la peinture guerrière, ni les autres articifices qu'utilisent les Indiens. Si quelqu'un peut changer cette étrange créature en un homme responsable, ce sera bien sa femme''.
Après une longue carrière parcheminée de tous les succès, et quelques mémorables affrontements contre le coureur longue distance Alf Shrubb de Grande-Bretagne, on assiste à un déclin de la popularité de ce sport. Lors du déclenchement de la première guerre mondiale, Tom Longboat se porte donc volontaire et s'enrôle dans l'armée, allant combattre pour un pays qui ne lui accorde même pas le droit de vote. Deux fois, il sera sérieusement blessé pendant ses années de service. Son habilité de coureur longue distance lui sera très avantageuse. En effet, car en France, sa grande forme physique et sa performance lui permettront de courir, de traverser des zones de tir dangereuses pour porter des messages dans les tranchées, à d'autres bataillons incapables de communiquer. Le danger que représentait ces missions ne fait aucun doute : à une reprise, Tom Longboat fut déclaré, par erreur, mort en service. Heureusement, ce n'était pas le cas et dès son retour de la guerre, il se trouva un emploi comme éboueur pour la ville de Toronto. Bien que de peu d'attrait, Tom Longboat ne regretta jamais d'avoir pris ce travail. Il était très difficile en ce temps-là de gagner sa vie : Tom Longboat se trouvait privilégié de pouvoir parvenir aux besoins de sa famille. Il y resta pendant vingt ans.
Malgré tout cela, la presse profita de la situation de Tom Longboat pour remettre en évidence ce qu'ils voyaient comme l'infériorité du peuple des Premières-Nations...un peu comme si l'athlète avait trouvé ce qu'il méritait. Un monsieur-poubelle écrivait-on...quand même un gentil monsieur-poubelle , un monsieur-poubelle Indien . Il a atteint le fond écrivit alors Fergus Cronin dans un article d'une très grande méchanceté, publié en 1957 dans le magazine MacLean. On y présente un profil de l'athlète comme étant sous-humain...réputation qui lui collera à la peau pendant vingt ans.
A la fin des années 70, athlète représentant canadien aux Olympiques et historien du sport, Bruce Kidd, s'attaqua à rehausser l'image et restaurer les nuances racistes qui furent écrites sur Tom Longboat dans tous les médias de l'époque. Il s'insurgea aussi dans une importante campagne médiatique contre le fait que l'athlète ne reçut jamais la somme promise de 500$ par la ville de Toronto suite à sa spectaculaire victoire lors du marathon de Boston. C'est en 1980 que finalement, la Ville de Toronto remit aux descendants de monsieur Longboat, un chèque de la somme de 10 000$ représentant les 500$ gagnés, plus les intérêts. Finalement, l'histoire de Tom Longboat est réhabilitée. En 1998, le magazine MacLean, dans un effort pour corriger l'image atteinte de l'athlète, nomma Tom Longboat l'étoile canadienne la plus spectaculaire DE TOUS LES TEMPS. Cet hommage le place devant les idoles comme Wayne Gretzky, Marshall McLuhan et Céline Dion. Les performances et succès de Tom Longboat seront aussi reconnus au Temple de la gloire des sports canadiens, et au Temple indien de la gloire.
La grande performance de Steve Collins, un skieur de saut alpin Ojibway originaire de Thunder Bay en Ontario, est aussi impressionnante que la carrière de Tom Longboat, mais peut-être pas aussi connue à cause des restreintes de ce sport. C'est en 1980 que Steve Collins battu tous les records de sauts en ski alpin, en gagnant le championnat de saut 70 m, calibre Junior international. Plus tard au courant de la même année, et ce contre des skieurs de plus haut calibre et venant de pays avec plus de ressources pour ce sport, Steve Collins gagna la coupe du Monde et le championnat de ski acrobatique. Aux Olympiques de Lake Placid, en 1980, l'athlète se classa 11ième pour le saut de 90 mètres. Il réussit l'exploit de gagner la 20ième place aux diverses compétitions de la coupe du Monde et malgré des résultats décevants aux Olympiques de Sarajevo, Steve Collins se mérita le titre de champion de saut en ski, 90m, en 1985 lors du championnat canadien Export A , dans sa ville natale de Thunder Bay.
A ce point de sa carrière, malheureusement, Steve Collins du faire face à de sérieuses difficultés. Sa bataille contre l'alcoolisme est reconnue et fait le sujet de plusieurs articles dans les médias. Puis, selon les sources trouvées seulement dans les medias aborigènes, Steve Collins fit face à une nouvel affront. Après les retombées des Olympiques de Sarajevo en 1984, les organisateurs de l'équipe nationale de saut en ski alpin décidèrent de déménager Steve Collins et ses coéquipiers à Ottawa. Cela signifiait pour l'équipe de devoir quitter leur ville natale de Thunder Bay. Leur refus équivalait à une démission.
C'est ce que choisit de faire Steve Collins. Il ne fit pas partie de l'équipe pour la durée de la saison car, selon lui, il ne pouvait laisser derrière ni sa famille, ni les paiements de son hypothèque . Pendant cet arrêt d'un an, l'athlète continua de s'entraîner à fond; il suivit même une cure de désintoxication au Minnesota. Malgré tout cela, les organisateurs refusèrent de lui prêter leur commandite afin qu'il puisse regagner l'équipe nationale. Ce fut Bruce Kidd, maintenant doyen de la faculté d'éducation physique de l'Université de Toronto qui vint à la rescousse de l'athlète, comme il l'avait fait pour le coureur Tom Longboat. Avec le parrainage de monsieur Kidd et son lobbying des plus efficace, Steve Collins se joignit à l'équipe nationale en 1985. Ses résultats encourageants témoignent de la confiance que lui donna Bruce Kidd et des changements qu'il apporta à sa vie. Lors des jeux olympiques d'hiver de Calgary, en 1988, Steve Collins termina 13ième pour le saut de 90 mètres et 9ième pour le saut d'équipe, la meilleure performance canadienne pour ce sport. Même s'il prit sa retraite après ses compétitions de 1988, il fit quand même un retour en 1990, se méritant la première place, saut de 120m et la troisième, saut de 94m lors des championnats canadiens de saut en ski alpin et des championnats nordiques
Pendant que Jordin Tootoo recoit une adulation médiatique sans borne et ce, au tout début de sa carrière dans la ligue nationale pour les Prédateurs de Nashville, l'histoire de ses deux prédécesseurs Tom Longboat et Steve Collins, nous démontre que les médias entretiennent une relation souvent complexe et contradictoire avec les athlètes des Premières Nations. Les victoires d'athlètes tels que Tom Longboat et Steve Collins sont un véritable témoignage de leur talent sportif de calibre international et des défis, si particuliers et jamais résolus, que sont les relations des Canadiens avec les peuples aborigènes.
Activités
Procédures:
1) D'autres athlètes des Premières Nations
Cette série de vignettes inclus également le portrait de deux autres athlètes autochtones. Il est vrai que beaucoup d'entre nous ne connaissent pas l'héritage laissé par ces athlètes. Si la contribution de ces sportifs nous est souvent méconnue, c'est sûrement en partie à cause du peu de reconnaissance que leur donne l'histoire des sports canadiens.
Développer une autobiographie et un profil professionnel de certains athlètes autochtones, en insistant sur l'importance donnée par chacun à leur héritage culturel. Nul ne le voit ni le comprend de la même manière. Alors que pour certains cela revêt un caractère des plus important, pour d'autre cela ne procure qu'une signification très relative.
Cet exercice a pour but de faire apprécier par les jeunes, les performances et succès de différents athlètes des Premières Nations : cet exercice mettra aussi en lumière l'importance accordée par chaque individu à son bagage culturel.
Portraits à présenter : Adam Rita, Ted Nolan, Owen Nolan, Bryan Trottier, Waneek Horn Miller, George Armstrong, Alwyn Morris et Darren Zach.
2) L'importance de la course chez les Premières Nations :
La course était un atout des plus important pour les peuples des Premières Nations. Par exemple, dans la tradition Onondaga, la course donne vie aux mythes, elle crée un lien entre les coureurs et l'univers. Lorsque Cortez en 1519, accosta, une chaîne de coureurs se forma et, plus de 500 kilomètres plus loin, les habitants apprirent la nouvelle, et eurent droit a une description du navire, de l'équipage et des armes de Montezuma.
Les coureurs messagers de la confrérie des Iroquois, à laquelle appartient la tribu Onondaga, peuvent transporter des nouvelles des rives de l'Atlantique jusqu'au Niagara, courant nuit et jour, se laissant guider par les étoiles.
Former des groupes dans la classe. Chaque groupe recherche un aspect de l'histoire de la course en Amérique du Nord, ses traditions de même que les fameux coureurs qui y font figure. Les différents chapitres peuvent présenter :
La course dans l'histoire
Les traditions spirituelles s'y attachant
Les courses aujourd'hui
Des sujets particuliers à ces chapitres peuvent être développés.
3) Les médias et l'image présentée, l'histoire et la réhabilitation. Aux yeux de l'Histoire, l'image de Tom Longboat a beaucoup changé depuis le début du 20e siècle tout comme notre perspective du peuple des Premières Nations. Même si cela n'a pas été présenté comme tel dans l'étude mentionnée ci-haut, il n'y a aucun doute que les médias non-aborigènes présentèrent une version des faits différente des médias aborigènes, sur le problème de dépendance à l'alcool de Steve Collins.
Initier une discussion en classe : Pourquoi la différence des articles sur ce sujet est-elle flagrante selon la presse aborigène ou non-aborigène? Est-ce qu'un journaliste se doit d'être objectif lorsqu'il relate les faits dans son article ou à quel point sera-t-il influencé par ses croyances, son histoire personnelle et-ou son bagage culturel?
Divisés en petits groupes, les édutiants peuvent rédiger et présenter une production orale sur ces sujets :
Evénements d'importance majeure qui influenceront les peuples des Premières Nations dans l'histoire du Canada .Les gens qui se démarquent de leur peuple des Premières Nations.
Les présentations doivent refléter les multiples facettes de l'événement et des personnages, selon les différentes perspectives des étudiants. Cependant le facteur
aborigène, non-aborigène devrait toujours être souligné. Une vision historique des évenements, donnant la priorité aux changements survenus d'une époque à l'autre
et provenant d'une même source, pourrait aussi être exploitée. Il est toujours motivant et très formateur de présenter divers points de vue, d'autres réalités que celles empruntées par la majorité et ce, peu importe l'époque historique.
Plusieurs champs de recherche peuvent inclure :
- Le système scolaire local (pensionnats indiens)
- La crise d'Oka en 1990
- Louis Riel
- Sitting Bull
- La notion aborigène
- Réclamation du territoire (revendications territoriales des Autochtones)
- Le système des réserves
- La Doctrine of Terra Nullius qui exploite l'idée que les territoires non habités par
les Européens, nations-états, n'appartenaient à personne. Cette croyance du 17ième siècle donna le pouvoir aux colonies de s'approprier des terres non réclamées par
les gouvernements européens, et absentes des peuples aborigènes.
- Les maladies transmises par les Blancs
- Esclavage, spécialement le long des côtes est entre la fin des années 1500 et 1600
- Relocations
- Raisons entourant l'extermination (Beothuk et les Lenape, ou peuple du Delaware)
- Les répressions culturelles pour forcer l'assimilation, malgré les lois coloniales et fédérales (La Loi sur les Indiens)
- Traités
Médias et stéréotypes
Il est des plus intéressant de comprendre l'impact qu'ont les médias sur l'Histoire.
Comme c'est le cas aujourd'hui, les médias façonnent l'opinion des lecteurs et à leur tour, sont grandement influencés par les assomptions de leur époque, particulièrement en ce qui a trait aux peuples autochtones. Individuellement ou en groupes, les étudiants peuvent choisir un athlète qu'ils admirent. Dans un article de 300 à 500 mots, l'étudiant nous présente son opinion sur l'athlète en
insistant sur ces deux points de vue :
- les succès
- les échecs.
Comme ces deux points de vue sont très vastes, ils peuvent différer selon l'angle présenté, personnel ou professionnel. L'article doit venir appuyer avec des arguments convaincants, ses deux facettes.
Lors d'une discussion de groupe, le débat pourrait se faire autour de ces deux options :
une opinion et l'histoire. Jusqu'à quelle limite peut-on discuter en ayant deux points de vue différents? Est-ce que l'Histoire est vraiment objective? Pourquoi, pourquoi pas?
Quel est le facteur ou les facteurs dominants qui influencent la perspective qu'une personne se fait d'un événement, ou d'un peuple?
L'autorité et la responsabilité de ses propres décisions
Ces deux athlètes, Tom Longboat et Steve Collins prirent des décisions différentes de celles que leur suggéraient les figures d'autorité les entourant. Chaque étudiant peut réfléchir sur ce thème et apporter des exemples de décisions prises à l'encontre de celles imposées par l'autorité. Quelles en ont été les conséquences, bonnes ou mauvaises.
Faire un tableau de ces conséquences en illustrant leurs caractéristiques positives ou négatives. Engager une discussion sur cet aspect.
Ressources
Empreintes Historica -- Tom Longboat
L'encyclopedie canadienne
Tom Longboat
Steve Collins
Alwyn Morris
L'encyclopedie canadienne
Tom Longboat
Steve Collins
Alwyn Morris